Dans les bals populaires...

Depuis des années - quelques décennies- on peut danser sur les quais. Rock, tango argentin, salsa... quand vient le début de l'été.

Le samedi, les danseurs commencent tôt: ça valse, ça tangote, ça pasodoble, ça rumbate, ça rock dans l'un des amphithéâtres de pierre qui longent la Seine.

Aujourd'hui, les danseurs bravaient la chaleur. Et même si plusieurs générations se côtoyaient, je n'étais pas la doyenne de l'assistance! contrairement à la salle des professeurs du lycée des Apprentis d'Auteuil ou de la rédaction de Vaillant! 

Les danseuses avaient pris le temps de soigner leurs tenues et leurs accessoires. Elles ne quittaient ni la piste ni leurs partenaires.

Les couples, pour la vie ou pour une danse, étaient heureux; les spectateurs, souriants; les célibataires, invités par les habitués.

A Paris, beaucoup de personnes sont seules et la solitude du samedi est pesante. Le lieu est joli et le spectacle gratuit. Les inconnus se parlent et tout le monde participe d'une manière ou d'une autre.

Nous tenons une piste vers le bonheur: faire swinguer la vie!