Il y a 52 ans, "Love story" tirait toutes les larmes de tous les cinémas. La jeunesse commentait ce film et sa musique rendait songeur.
Une légende. Un mythe.
Ce soir encore, quinze minutes avant la fin, on se mouche, on renifle.
Impossible de se protéger de la force de la sincérité, de la cruauté tranchante, de la fatalité écrasante. Du feu d'artifice des répliques, de la générosité pudique déclinée, des limites fragiles de la sécurité.
De cette expression tellement intemporelle de l'Amour fou.
Mais si le temps n'épargne pas les émotions, il dévoile un autre regard: "Love story" n'est plus un film sur la mort sinon dans son relief.
En creux, c'est bien la vie qui y est célébrée, celle qu'il faut croquer tant qu'il y en a, celle où il faut privilégier les personnes et les actes qui procurent des sentiments heureux et des sensations positives.
La vie et ses fulgurances qu'il faut accepter, le courage à puiser pour ses choix, les barrières qui se révèlent évanescentes.
Bref, un film sur la liberté.